Doucement mais assez surement, la zone euro se fissure bel et bien. L’homogénéité monétaire qu'apportait l'euro est supplantée par la réalité des marchés financiers et la confiance des investisseurs qui font clairement des distinctions entre les pays.
Hier, la Grèce affichait des taux sur les emprunts à 10 ans atteignant le chiffre hallucinant de plus de 25%. Sous perfusion, virtuellement en faillite, sa sortie de l'euro est étudiée par les experts Allemands.
Se dessine ensuite un groupe qui voit ses taux s'envoler inexorablement. Ce sont les pays de l'Europe du Sud ou pays du "Club Med" comme le murmurent certains dirigeants des pays du Nord de l'Europe. Nous avons tout d'abord Le Portugal durement noté par les marchés à des taux de 10,5% et qui vient d'annoncer un plan de rigueur particulièrement sévère.
Ensuite l'Italie et l'Espagne qui passe maintenant la barre des 7%. Dans le cas de l'Italie, une crise de la dette s'est conjuguée avec une crise de confiance du pouvoir en place de Silvio Berlusconi. La nomination de Mario Monti n'a cependant pas encore inversé la tendance et il faudra surveiller attentivement les annonces de ce gouvernement de techniciens, chargé de faire le sale boulot et qui n'a pas d'élections à perdre. Plan de rigueur en perspective.
L'Espagne s'est enfoncée dans la crise depuis plus longtemps, avec sa crise immobilière qui a fait naître de nouvelles villes fantômes et quantité de programmes et de logement ne trouvant pas preneur. José Luis Zapatero est sur le départ et n'a plus les moyens d'agir. Il sera vraisemblablement remplacé par le candidat du Parti Populaire Mariano Rajoy qui promet déjà en cas de victoire un gouvernement de techniciens et d'ouverture. Avec inévitablement un plan de rigueur à la clé. Vers le modèle des nouveaux gouvernements grecques et Italiens donc.
Ensuite l'Italie et l'Espagne qui passe maintenant la barre des 7%. Dans le cas de l'Italie, une crise de la dette s'est conjuguée avec une crise de confiance du pouvoir en place de Silvio Berlusconi. La nomination de Mario Monti n'a cependant pas encore inversé la tendance et il faudra surveiller attentivement les annonces de ce gouvernement de techniciens, chargé de faire le sale boulot et qui n'a pas d'élections à perdre. Plan de rigueur en perspective.
L'Espagne s'est enfoncée dans la crise depuis plus longtemps, avec sa crise immobilière qui a fait naître de nouvelles villes fantômes et quantité de programmes et de logement ne trouvant pas preneur. José Luis Zapatero est sur le départ et n'a plus les moyens d'agir. Il sera vraisemblablement remplacé par le candidat du Parti Populaire Mariano Rajoy qui promet déjà en cas de victoire un gouvernement de techniciens et d'ouverture. Avec inévitablement un plan de rigueur à la clé. Vers le modèle des nouveaux gouvernements grecques et Italiens donc.
De l'autre côté, se dessine le groupe des pays qui voient ses taux relativement stables, voire même baisser.
Ce groupe des pays du nord, est emmené par l'Allemagne. Avec des taux d'emprunts sur 10 ans à 1,77%, l'Allemagne bénéficie d'un effet qualité qui voient affluer des investisseurs déboussolés. On note dans cette situation le mimétisme classique des marchés. L'écart se creusant entre les pays du nord et du sud étant amplifié par rapport à la réalité. Ce groupe comprend également l'Autriche, les Pays Bas, la Finlande et le Luxembourg. Pays jugés sûrs, avec des déficits modérés et une croissance relativement élevée. Et donc solidement accrochés à leur AAA.
Et la France dans tout ça ?
Avec des taux actuels avoisinant désormais 3,75%, celle-ci est poussée chaque jour un peu plus en Europe du sud, sans pour autant atteindre des niveau d'intérêts aussi catastrophiques. Pour la France, l'Histoire hésite donc encore. Mais un électrochoc des dirigeants français est désormais impératifs pour enrayer cette descente aux enfers. Avant les élections présidentielles et législatives approchant, c'est peu probable, sauf si la réalité l'impose avant.
Avec des taux actuels avoisinant désormais 3,75%, celle-ci est poussée chaque jour un peu plus en Europe du sud, sans pour autant atteindre des niveau d'intérêts aussi catastrophiques. Pour la France, l'Histoire hésite donc encore. Mais un électrochoc des dirigeants français est désormais impératifs pour enrayer cette descente aux enfers. Avant les élections présidentielles et législatives approchant, c'est peu probable, sauf si la réalité l'impose avant.
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